Me,myself and I.

Le temps passe si vite qu'on ne le voit pas passer. Et pourtant il passe ; il ne fait que ça, il fait aussi vieillir.

Bliss Lia Cooper est née le 3 juin 1992 à Chicago. Elle est fille unique d’un père PDG d’une énorme entreprise internationale et d’une mère présentatrice télé. Autant dire qu’elle est née avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Tout ce qu’elle voulait, elle l’obtenait. Ce n’est pas sa mère laxiste ou son père absent qui allait lui refuser. Durant sa tendre enfance, elle était la petite fille modèle, sage comme tout. Évidemment avec la crise d’adolescence, cela changea. La jeune fille commença à être plus indépendante des idées et de l’éducation de ses parents. Cela se remarqua à travers son changement de style vestimentaire et son attitude plus provocatrice envers ses parents, défiant leur autorité. Mais qui n’est pas passé par là ? C’est une étape obligatoire dans la vie de chaque enfant. Ce fut à peu près à cette époque que Bliss commença à fumer. Elle passait peu de temps au domicile familiale dans la journée, préférant rester dehors traîner avec des amis ou son petit ami du moment. De toute façon, il n’y avait jamais personne chez elle. Son père était toujours en déplacement, et sa mère travaillait ou passait son temps dans des centres de remise en forme ou les garden party de telle ou telle voisine riche. Une fois sur deux, la jeune fille dinait seule.

Puis les années lycée. Aaah on les aime nos années lycée non ? La jeune fille ne prenait même plus la peine de rentrer à l’heure pour le dîner, dormait rarement chez elle. Et puis tant qu’elle y était, pourquoi aller en cours ? Autant sécher la moitié et récupérer dans le courrier toutes les lettres d’absences envoyer par son établissement. C’est en rentrant au lycée qu’elle rencontra sa meilleure amie, Elizabeth. Malgré un caractère ouvert et fêtard, Bliss ne fait pas confiance facilement aux gens et a peu d’amis proches. Dès le mois de septembre, Lizzie postula pour entrer dans l’équipe des pom-pom girls, poussant Bliss à faire de même. « Allez Bliss ! Ce sera trop cool ! On sera les reines, on ira à toutes les fêtes, et les mecs baveront sur notre passage ! » Beau programme n’est-ce pas ? Elle n’avait pas préciser les nombreux entrainements et tous les matchs auxquels il fallait être. Mais Elizabeth s’amusait comme une petite folle avec sa grande amie à espionner les basketteurs dans les vestiaires après l’entrainement ou un match, à martyriser (un peu) les autres filles asociales. Chaque samedi il y avait une fête « où il faut absolument aller ! » d’après Lizzie. L’absence prononcée de ses parents arrangeant les choses, tous les week-end Bliss était de sortie. Alcool, cigarette, musique tonitruante, mecs trop collants. Bref, le paradis pour les jeunes de leur âge. Presque trois ans comme cela. Bliss s’amusait comme une petite folle, ne se préoccupant plus de bien paraître devant ses parents ou de leur cacher quoique ce soit si elle tombait nez à nez avec ses parents en rentrant d’une énième soirée trop arrosée.

Le lendemain de ses 17 ans, qui avait été une soirée tout aussi délurée que les autres, Bliss surprit son père au lit avec une parfaite inconnue. Sa mère ayant dû rester tard à son boulot et dormir là-bas, n’était pas là de la nuit ni de la journée qui suivit. L’adolescente qu’elle était fut choquée. Bah oui, même si de son côté, on enchaine les coups d’un soir, on ne s’attend pas à ce que ses parents fassent pareil, surtout lorsqu’ils sont toujours mariés. Son père réussit à la convaincre de ne rien dire à sa mère, lui promettant que c’était l’erreur d’une nuit, qui ne se reproduira jamais. Bien qu’il ne fut jamais un modèle pour elle, savoir que même son père avait trompé sa mère, même si ce n’était que la faiblesse d’une nuit, ça donne peu envie de confiance aux hommes. Mais ne parlant plus de cela, Bliss finit par reprendre le cours de sa vie. Lizzie était devenue capitaine des pom-pom girls, et comme toute capitaine des pom-pom girls qui se respecte, elle sortait avec le capitaine de l’équipe de basket du lycée, Maël Miller. Passant beaucoup de temps avec lui, Bliss fut amener à passer beaucoup de temps avec lui aussi, et ils devinrent amis. Jusqu’à la fête de trop. Comme toujours, ils avaient tous trop bu. Bliss resta à la soirée, s’étant rapprochée du garçon qui organisait la soirée, et comptait rester dormir sur place. Le lendemain Bliss reçut un coup de fil des parents d‘Elizabeth.  « Lizzie a eu un accident de voiture hier soir et est dans le coma… ». Sa vie passa d’une perpétuelle fête et prise de bon temps à un horrible cauchemar. Voir sa meilleur amie allongée dans un lit d’hôpital lorsqu’on n’a pas encore 18 ans, c’est presque insurmontable. Fuyant de plus en plus son foyer, Bliss passait de plus en plus de temps à des fêtes, qu’elle connaisse quelqu’un ou pas. Le but ? Que l’alcool l’aide à oublier l’espace d’une soirée. Évidemment plus de voiture, elle rentrait toujours à pied, quoiqu’il arrive.
La fin du lycée arrivait, et les parents de Bliss se demandaient ce qu’ils allaient pouvoir faire d’elle. À force de sortir et de sécher les cours, son dossier était devenu de plus en plus mauvais. NYU, Colombus, Berkeley, Harvard lui furent refuser, ainsi que pas mal d’autres fac. Vers le mois de juin, un tabloïd publiait des photos de son père aux bras d’une jeune femme, à peine plus âgée que Bliss. Un champ de bataille. Voilà en quoi c’était transformé sa maison depuis lors. Entre les disputes incessantes de ses parents et le coma de Lizzie, Bliss commençait à perdre pied. Ses parents décidèrent de l’envoyer ailleurs le temps du divorce. Vu son dossier, elle ne pouvait pas demander une grande école, et grâce à l’argent de son père, elle fut reçu à l’université de Chicago. À cause du divorce en cours, la gérance de l’argent n’était pas des plus simples, mais ses parents lui payèrent un appartement en ville, payant le loyer, les factures, et lui donnant de l’argent pour subvenir à ses besoins. En plus de cela, ils jugèrent que c’était bon pour leur fille de s’éloigner de la maison quelques temps, espérant qu’elle passerait à autre chose et se concentrerait plus sur ses études. C’est fou comme d’un coup ses parents faisaient plus attention à elle, alors qu’ils se séparaient eux-mêmes. Voir Elizabeth dans le coma avait rapproché AP et Bliss. Les médecins n’étaient pas très optimistes. Pourtant, quelques mois après la rentrée universitaire, Lizzie sortit du coma.

Me,myself and I.

Bliss est une jeune fille souriante et assez drôle. Elle adore faire la fête, et ne rate jamais une occasion de la faire. Elle fume, boit et en général pour la stopper c'est un peu dur. Mais elle n'a pas l'alcool triste et est plutôt fofolle quand elle boit, alors personne e l'en empêche. Bliss aime bien sortir avec ses amis, et les cours sont assez facultatifs pour elle. Elle y assiste une fois sur deux. La jeune fille est toujours en pleine forme et se plains rarement. Les seules fois où elle est K.O., c'est le dimanche. Elle passe sa journée au lit avec du chocolat ou de la glace, devant des séries à la télévision. Bliss ne fait pas confiance aux gens, encore moins aux hommes. Ses véritables amis se comptent sur les doigts d'une main, et il ne vaut mieux pas leur faire de mal, sinon Bliss sort de ses gonds. Côté coeur, elle est plutôt volage, ne s'engageant pas vraiment. Sans entrer dans les excès, elle se maquille la plupart du temps, se limitant au mascara et eye-liner. Côté vestimentaire, jean tee-shirt sont de mise la plupart du temps. Slim, boyfriend, noir ou non, elle a un peu de tout. Elle a un look plutôt décontracté, parfois "destroy" ou provoc'. Quand il fait beau, elle ressort ses shorts et parfois des jupes. Bliss aime bien suivre la mode.